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Effets et conséquences
Les mouvements de terrain induits par le retrait et le gonflement des argiles se traduisent principalement par des fissurations en façade des habitations, souvent obliques, et passant par les points de faiblesse que constituent les ouvertures.
Les désordres se manifestent aussi par des décollements entre éléments jointifs (garages, perrons, terrasses), ainsi que par une distorsion des portes et fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons et, parfois, la rupture de canalisations enterrées (ce qui vient aggraver les désordres car les fuites d’eau qui en résultent provoquent des gonflements localisés).
Vulnérabilité de l'habitat individuel
Les constructions les plus vulnérables sont les maisons individuelles. Plusieurs raisons expliquent l'incapacité de ce type d'habitat à supporter les distorsions générées par le mouvement du sol provoqué par le retrait-gonflement des argiles :
- la structure des bâtiments, légers et peu rigides ;
- des fondations souvent superficielles (en comparaison à celles des immeubles collectifs) ;
- l'absence, dans la plupart des cas, dʼune étude géotechnique préalable qui permettraient notamment d’identifier la présence éventuelle d’argile gonflante et de concevoir le bâtiment en prenant en compte le risque associé.
La "construction sinistrée type" est ainsi une habitation individuelle de plain-pied reposant sur des fondations inadaptées et avec présence d'arbres à proximité.
Les maisons construites sur des terrains en pente ou un sous-sol partiel, dont les fondations présentent des différences d’ancrage d’un point à un autre de la structure, sont encore plus sensibles.
Texte issue du Dossier expert sur le retrait-gonflement des argiles, réalisé par le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des territoires, disponble ici